Les évêques français ont décidé, durant leur Assemblée plénière à Lourdes (du 28 au 31 mars 2017), « l’entrée en vigueur de la nouvelle traduction du Notre Père dans toute forme de liturgie publique, le premier dimanche de l’Avent 2017 ». C’est ce qu’a indiqué, vendredi 31 mars, un communiqué de la Conférence des évêques de France (CEF).
Nouvelle version du Notre Père récitée à compter du 3 décembre 2017Notre Père qui es aux cieux, |
La nouvelle traduction francophone du Notre Père, – « ne nous laisse pas entrer en tentation », au lieu de « ne nous soumets pas à la tentation » –, était en fait actée depuis novembre 2013. Elle avait été décidée dans le cadre d’un chantier plus global, entamé il y a 17 ans par les conférences épiscopales francophones, qui ont travaillé sur une nouvelle traduction intégrale de la bible, pour son usage liturgique.
La version prononcée actuellement, qui évoluera donc le 3 décembre 2017, datait de 1966
Il ne restait donc plus qu’à acter la récitation orale du nouveau Notre Père, ce qui est maintenant chose faite. La version prononcée actuellement, qui évoluera donc le 3 décembre 2017, datait, elle, de 1966 et avait été adoptée de manière œcuménique par les Églises luthériennes et réformées de France ainsi que par l’Église orthodoxe.
En mai 2016, au terme de leur synode annuel, les membres de l’Église protestante unie de France (Epudf) ont de leur côté, recommandé à leurs paroisses, par soucis « œcuménique », d’utiliser la nouvelle version, « ne nous laisse pas entrer en tentation.»
Tiré : www.pelerin.com/A-la-une/Le-nouveau-Notre-Pere-sera-recite-des-le-3-decembre-2017